G2-2008

Colloque 2008 du G2 – 17-19 Novembre 2008

UNESCO Paris

« L’eau dans tous ses états »

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Le colloque est organisé en cinq sessions principales dédiées à chaque état de l’eau et reliées par le cycle de l’eau dans les domaines de la météorologie, de l’hydrologie, de l’océanographie, de la glaciologie sans oublier une session sur les références géodésiques sous-jacentes à toute mesure absolue (ordre provisoire).

Session 1 : L’eau atmosphérique : évaporation, nuages, précipitation [Resp. Daniel Schertzer]

Session 2 : L’eau continentale : écoulement, infiltration, réservoirs [Resp. Pierrick Givone]

Session 3 : Références géodésiques : géoréférences pour la métrologie de l’eau [Resp. Marie-Francoise Lalancette]

Session 4 : L’eau océanique : mouvement, circulation, et caractéristiques physiques. [Resp. Marie-Noelle Houssais]

Session 5 : L’eau cryosphérique : neige et glace [Resp. Michel Fily]


Session 1 – L’eau atmosphérique

évaporation, nuages, précipitation

La « révolution du spatial » a été particulièrement significative pour l’eau atmosphérique. Alors que l’eau dans l’atmosphère ne pouvait être auparavant que très ponctuellement mesurée à l’aide des ballons-sondes, sa variabilité spatiale et temporelle a commencé à l’être à des fréquences de plus en plus élevées. L’accélération du flux de données provenant de capteurs et de plateformes de plus en plus diversifiées pose d’intéressants problèmes méthodologiques d’acquisition, d’analyse, de compréhension et de simulation de cette variabilité tant pour les applications que pour la recherche. Cette session s’efforcera de faire le point sur les derniers développements en cours et les tendances qui se dessinent.


Session 2 – L’eau continentale

écoulement, infiltration, réservoirs

Les techniques spatiales en hydrologie continentale ont connu un tel développement que le terme ‘hydrologie spatiale’ est de plus en plus usité. En effet, les données résultantes couvrent de plus en plus largement le spectre des données nécessaires aux recherches et applications hydrologiques : topographie à haute résolution, état et usage des sols, y compris dans leur dynamique, hauteurs des lacs et rivières, contenu en eau des continents par gravimétrie spatiale.

Cette session procédera donc à une revue des techniques actuelles et émergentes, en insistant sur leur rapport à la fois avec les données in-situ (calage, validation, différence d’échelles) et les besoins hydrologiques (types de variables, fréquences et échelles des mesures).


Session 3 – Références géodésiques :

Géoréférences pour la métrologie de l’eau

Les mesures de géodésie spatiale permettent aujourd’hui de quantifier les variations du niveau des eaux superficielles et souterraines, la fonte des glaces, l’humidité des sols et de l’air, l’évolution du niveau de la mer. Pour cela, les résultats des analyses géodésiques expriment différentes quantités et leur variations (altitude, hauteur sur l’ellipsoïde, variation de géoïde, niveau de la mer) par rapport à un système de référence. La définition de ces références et la qualité de leur réalisation est essentielle pour obtenir des résultats cohérents à l’échelle globale et permettre le suivi dans le temps.

Cette session propose de faire le point sur ces différentes références, de comprendre leur articulation, leur niveau de précision, leur stabilité dans le temps et leur impact sur les modélisations du cycle de l’eau. Les présentations devront comporter un aspect pédagogique pour comprendre l’importance de la détermination de ces référence et des enjeux actuels de leur détermination. Nous sollicitons en particulier des exposés sur la réalisation du repère terrestre, de la détermination du géoïde depuis les échelles locales jusqu’aux échelles globales, de méthodologie de détermination du champ de gravité globale et de ses variations et de la combinaison de ces différentes techniques, mais aussi des présentations sur les références d’altitude et l’unification des références verticales.


Session 4 – L’eau océanique :

mouvement, circulation, et caractéristiques physiques

Les océans constituent le plus important réservoir d’eau de la planète et sont un régulateur essentiel du climat. Les avancées récentes dans le domaine de la télédétection spatiale ouvrent des perspectives nouvelles pour l’observation, la surveillance et la prévision de l’environnement marin, et ce aux échelles aussi bien locale que régionale ou globale.

Cette session a pour but de mettre en avant la diversité des domaines documentés à partir de ces observations, tant sur le plan de la dynamique des océans et de sa variabilité que sur celui des caractéristiques physico chimiques et biogéochimiques. Les contributions mettant en avant des applications novatrices sont particulièrement bienvenues : apports des techniques spatiales (altimétrie, radiométrie, SAR) à l’étude de la dynamique océanique à très haute résolution (sub méso-échelle), mesures du champ de gravité (GRACE et futur GOCE) et applications à la connaissance de la circulation moyenne, télédétection de la salinité de surface (futures missions SMOS, Aquarius), surveillance du niveau moyen des océans en association avec des mesures in-situ (flotteurs ARGO), caractérisation des propriétés optiques et biogeochimiques de la couche de surface à partir des radiomètres multispectraux (couleur de l’eau), applications de la diffusiométrie à la caractérisation du spectre des vagues…


Session 5 – l’eau cryosphérique

neige et glace

Les surfaces enneigées et englacées couvrent en moyenne environ 10% de notre planète. La cryosphère joue un rôle important sur le système climatique à plusieurs échelles de temps : modifications d’albedo liées à la modification des zones neigeuses, modification du niveau des mers et de ses caractéristiques thermohalines via la fonte des glaciers et calottes polaires. Ces zones sont immenses et souvent difficiles d’accès, la télédétection devient dès lors un outil indispensable pour leur étude.

Cette session a pour but de mettre en avant les dernières avancées sur l’utilisation des moyens spatiaux pour l’étude de la neige et de la glace. Les objets concernés sont la neige saisonnière, les glaciers alpins, les calottes polaires et la glace de mer. L’accent sera mis sur la détermination des paramètres physiques et dynamiques de ces systèmes : albedo, bilan de masse, écoulement, structure. La panoplie d’instruments utilisés est très large : du visible aux hyperfréquences, des systèmes actifs (radars) aux radiomètres, de la résolution métrique à la centaine de kilomètres.